Téléphérique urbain de Saint-Denis
Des professionnels au travail
Par Jean-Pierre Vidot
Ce sont aussi des « marmailles la cour » qui travaillent sur le téléphérique urbain de Saint-Denis entre le Bois de Nèfles et le Chaudron, formés et encadrés par les spécialistes d'ISR. Recrutés par cette entreprise auprès de Pôle Emploi après avoir obtenu un agrément d’organisme de formation auprès de la DIECTTE, 15 personnes du quartier ont bénéficié de ce dispositif. « On a évalué leurs compétences, leur motivation mais aussi, dans un esprit de cohésion sociale, leur savoir-être. Et nous avons été agréablement surpris, on a trouvé des jeunes motivés. On va en recruter certains, les autres n’auront aucun problème pour s’insérer dans le monde du travail, souligne Jean-François Payet, le patron d'ISR ».
Les plus motivés ont été embauchés et seront chargés dans l'avenir des travaux d'entretien du téléphérique. Ils sont intervenus ce jour sur le montage de l'un des derniers pylônes, sur la station du Moufia. Sur la partie la plus délicate, celle où il faut installer la tête de pylône. Un assemblage d'acier de 5 tonnes soulevé par une immense grue de levage et qui doit être ajusté au millimètre.
Une fois la tête installée, une faut boulonner les différentes parties et serrer… Le tout manuellement à vingt mètres de hauteur. Chaque ouvrier est assuré de multiples façons mais le travail reste physique dans des conditions difficiles.
Il reste encore un pylône à installer, sur les 26 de prévu, pour que le réseau soit complet. Le travail d'ISR et de ses spécialistes continuera jusqu'au mois d'octobre avec l'installation des différents mécanismes sur les stations et, dernière étape difficile avant l'arrivée des cabines, la mise des câbles où il faudra faire appel à des drônes. On y sera