Le bilan à mi-contrat de la délégation du service public Car Jaune : 8,8 usagers satisfaits sur 10...
Nous sommes loin de ces autocars des années 1970 et 1980, dominés par les " cars Setcor ", où les voyageurs étaient tassés pratiquement les uns sur les autres, l'agent-contrôleur qui vendaient les titres de transport tentaient de se frayer un chemin pour délivrer le ticket de car. Tout cela sous une chaleur accablante, à tel point que régulièrement on devait gérer les malaises récurrents.
En quarante ans, même si la route est encore longue pour obtenir un réseau répondant aux attentes des usagers mais aussi des automobilistes qui hésitent encore à franchir le pas vers les transports en commun, le réseau interurbain baptisé Car Jaune depuis 1996, a changé en tout. D'abord de visage, jaune comme le soleil, avec au fil du temps l'arrivée de nouveaux véhicules, une gouvernance plus adaptée, des métiers en perpétuelle évolution, et des voyageurs plus nombreux mais aussi exigeants, à l'image de notre société.
Tout cela a été permis par une alchimie entre les Autorités organisatrice de mobilité que sont le Conseil Départementale jusqu'en 2016, puis La Région depuis 2017, et les professionnels de transports, tels que Transdev, le Gie Activ composée du groupe Mooland, Bruno Fontaine, les Moutoussamy, Carpaye... Des divergences sur certains points, compte tenu des compétences respectives, mais un objectif commun, développer le réseau interurbain Car Jaune.