Des métropoles étudiantes bien desservies

Toulouse est la première ville étudiante de France. Une grande diversité en termes de transports en commun y est présente. Bus, métro, tramway ou encore le téléphérique sont des moyens de mobilité qui garantissent la liberté de déplacement des étudiants. La ville rose est donc idéale pour accueillir les jeunes Réunionnais. La pluralité de ces transports à Toulouse est à l’origine d’un contraste majeur avec ceux de la Réunion. Bien que les moyens de déplacement ne cessent d’y évoluer, se déplacer à la Réunion peut être une contrainte. Des étudiants réunionnais ont accepté de partager leur expérience.

Dépendre des transports en commun peut être un enjeu mais aussi un atout. Les grandes métropoles françaises en témoignent. Ces dernières présentent en effet un réseau de moyens de déplacements stratégiquement desservi. Toulouse fait partie de ces villes où les moyens de transports y sont très diversifiés et bénéficient aux étudiants. “Toulouse est une ville bien desservie. C’est une facilité qui change de la Réunion : les rares fois où j’ai pris le bus n’étaient pas concluantes...” affirme Mélya, une étudiante réunionnaise de 26 ans. Le bus marque aussi une grande différence entre Toulouse et la Réunion. C’est un transport plus simple d’utilisation et plus accessible dans les villes étudiantes. Le réseau est effet plus dense et moins contraignant, notamment en termes d'horaires de passage.

Les transports se développent de plus en plus à la Réunion. Il y a un an, la première ligne de téléphérique a vu le jour au Nord de l’île. La ville rose dispose elle aussi d’un transport par câble. Il est situé à un endroit stratégique pour les étudiants: au niveau de la faculté de médecine. Côté vélo: peu de villes réunionnaises disposent d’un réseau cyclable de qualité. Des vélos en libre service sont aussi mis en place par la mairie de Toulouse. “C’est un moyen de déplacement rapide et efficace lorsqu’on habite vers le centre ville.” indique Alan, un autre étudiant réunionnais de 25 ans. Des trottinettes électriques sont aussi à disposition de tous.

Des modes de transports privilégiés par les étudiants réunionnais

Le métro est considéré par les étudiants comme un moyen de transport rapide et simple d'utilisation. Jusqu’à présent, la ville rose présente deux lignes de métro principales, elles relient tout le pôle universitaire au centre ville. Une troisième est d’ailleurs en construction. Bien qu’il ne soit pas présent sur l'île, les étudiants réunionnais peuvent en bénéficier à Toulouse. “Ici, j’utilise le plus souvent le métro.

C’est le moyen de transport le plus rapide. Cela fait sept ans que je fais mes études dans cette ville. Je l’utilise aussi pour rejoindre certains arrêts du tramway, notamment quand je dois me rendre en périphérie de Toulouse quand j’ai des rendez-vous.” indique aussi Mélya.

Utiliser la voiture à Toulouse peut faire partie des contraintes: le stationnement coûte cher, difficilement abordable pour des étudiants et les places de parkings se font rares. Le coût des carburants qui augmente est également à prévoir dans le budget... La voiture peut être pratique lors de déplacements en dehors du centre ville. Se déplacer à pied est aussi un des avantages de ces villes étudiantes. S’habituer à la multitude de transports en communs présents dans les métropoles françaises peut être un enjeu. La plupart des étudiants réunionnais sont habitués aux réseaux de bus locaux. L’accessibilité de ces derniers en Métropole est un atout quand il s’agit de se déplacer mais peut désorienter les nouveaux usagers.

Zoom sur le tramway (Montpellier)

Le tramway fait également partie des transports présents et privilégiés par les jeunes réunionnais dans les grandes villes françaises. À Montpellier, c’est un des principaux réseaux de transports. Cette métropole est desservie par quatre lignes qui comptent plus 330 000 voyageurs par jour selon Montpellier Méditerranée Métropole. Celle-ci envisage également la gratuité totale des transports en commun sur son territoire. Une cinquième ligne est prévue pour 2024. Cette diversité de moyens de transport ajoute une sécurité en termes de déplacement. En revanche, dépendre des transports en commun peut s’avérer être contraignant, notamment lors des mouvements de grève et de manifestations.

Louise Tenenbaum