Automobile : pas de taxes sur le poids, mais un malus en hausse
Et moins d'aides sur les véhicules propres...
"Au Salon de Beijing qui s'est tenu en Chine, les constructeurs ont donné priorité aux véhicules électriques"
Par Jean-Pierre Vidot
« Dans le contexte économique actuel, je ne veux aucune augmentation d’impôt et je veux protéger les emplois industriels, les usines et le pouvoir d’achat des Français », a justifié Bruno Le Maire qui vient ainsi clarifier la situation après l'idée d'une taxe sur le poids des véhicules (de 10 euros par kilogramme au dessus de 1,4 tonnes), repoussée au futur projet de loi qui mettra en oeuvre les proposition de la Convention Citoyenne pour le Climat. Mais la loi de finances 2021, présentée ces jours-ci, prévoit une révision à la hausse du malus à tous le véhicules émettant plus de 131 grammes de CO2 au kilomètre tandis que le plafond va être doublé à 40 000 euros.
Le malus s'applique à ce jour à tous les véhicules émettant plus de 138 grammes de CO2 au kilomètre (norme WLPT). Il passera à 131 grammes le 1 ier janvier prochain et à 123 grammes en 2022. Bercy annonce également un doublement du plafond de 20 000… à 40 000 euros pour les véhicules au-delà de la barre des 225 grammes qui passera à 50 000 euros en 2022. De quoi impacter localement les ventes de marques de prestige comme Porsche, Jaguar ou Land Rover.
Les véhicules hybrides et électriques vont voir les aides gouvernementales baisser. La prime pour l'achat d'un 100% branché passera à 6 000 euros en 2021, a indiqué Bruno Le Maire, puis 5 000 euros en 2022. Et celle pour les hybrides rechargeables de 2 000 euros actuellement à 1 000 euros l'an prochain.
